A l'origine pécheurs sans nom, la famille s'est fait connaitre à la fin de la quatrième ère. A l'époque, Edhellond était délaissée et l'économie décroissante fit fuir les habitants vers des contrées plus riches. Elond, quatrième fils d'un pécheur, se démarqua pas son ingéniosité sans pareil. Petit, il avait déjà inventer un filet de pêche deux fois plus efficace que celui de son père. Dernier enfant survivant après une famine, on raconte qu'il devient fou et qu'il s'enfuit pendant des jours sur une petit barque. Il revient avec une multitude de plans de navires de guerre, de bateaux de pêche et même de frégates destinées au transport des nobles. Aidé par son père, il commence le chantier naval qui va faire naître les Gaerroch.

Le Roi alors en guerre, entendit un jour parlé de navires somptueux qui sortaient d'un atelier modeste d'Edhellond. Impressionné par une de ces créations, il demanda à Elond de lui construire quatre bâtiments qui serviraient à l'unification du royaume. Virent ainsi le jour Le Gondor, le Roi Sage, le Conquérant et le Pacificateur. Véritables puissances militaires, les quatre navires devinrent rapidement le fer de lance de la flotte royale.

Lorsque le royaume fût unifié sous le règne des Telcontar, le Roi voulu remercier l'artisan en lui offrant un fief et en l'anoblissant. Elond alors mourant, choisi de rester à Edhellond, port fabuleux, et donna à ses fils le nom de Gaerroch, signifiant "Gens de mer". La devise de la famille, "Chevauchant la mer", fut choisie lors des funérailles d'Elond, alors que son fils lui dit en signe d'adieu "Chevauche la mer une dernière fois".

De nos jours, les Gaerroch sont connus comme des gens fiers et inventifs, capables de pures merveilles marines. Nombreux sont les savants à se déplacer jusqu'à Edhellond pour y visiter la bibliothèque navale, où est gardé ce qu'il reste du Conquérant. Pour apporter la chance aux descendants, tous les fils Gaerroch naissent sur un navire créé pour eux et seront, à leurs morts, brûlés à bord du canot mortuaire de celui-ci.

Veuf de sa première femme, morte dans sa jeunesse, dont il était fou amoureux, il n'a jamais vraiment aimé sa femme actuelle, ni les trois enfants qu'elle lui a donné. Pourtant, il reste un mari et un père attentionné, plus par devoir que par véritable affection. Il a pourtant une grande fierté pour son fils aîné, qu'il place sans cesse sur un piédestal devant ses autres enfants. Ses relations avec Talven sont encore houleuses, du fait que ce second fils ait brûlé le navire qu'on lui a offert à sa naissance par jalousie envers son frère (voir ma fiche) . Farsar est aussi le concepteur de la plus grande partie de la flotte royale actuelle.

Le voici, l'héritier, le cerveau, la fierté de toute la maison Gaerroch. Maîtrisant les champs de batailles autant navals que terrestres, il se passionne pour les engins de siège. Il pense que les Gaerroch sont suffisamment avancés dans l'industrie navale pour se tourner vers de nouveaux marchés. Cela est aussi dû au fait qu'il n'arrive pas à concevoir un navire parfait. Plus jeune, il a tenté de faire le lancement d'un nouveau navire, qu'il avait bâti en secret. Le bateau, aussi beau que lourd, à coulé avant même de quitter le port. Personne ne le sait, à Edhellond, mais cette cuisante défaite l'a éloigné pour de bon de la mer. Il entretient des relations houleuses avec son frère, qui l'envie pour sa place d'aîné et son génie militaire, et que lui envie pour son ingéniosité navale.

Benjamin de la fratrie du Lord actuel, il est le seul qui ne s'est pas marié et qui est resté dans sa ville natale. Capitaine de la garde d'Edhellond et capitaine de trois navires de la flotte Gaerrochienne, il est plus homme d'armes que cerveau. Cela lui a valu de nombreuses brimades, dans sa jeunesse, auxquelles il répondait toujours avec les poings. Seul Farsar a vu en lui un élément de qualité et c'est pour cela qu'il est resté. Parrain d'Althen et de Talven, il a tenté d'enseigné le maniement des armes au mieux aux deux garçons. Célibataire endurci, il s'est laissé allé une fois dans les bras d'Elisir, acte qu'il regrette sans pouvoir cesser d'y songer.